Surtout la présence de Josh Homme dans le projet avait quelque chose de rassurant, le bonhomme ne nous ayant que rarement déçu (je cherche encore en écrivant ces lignes)...
Après de multiples écoutes de ce premier album (un deuxième est déjà évoqué), il convient de reconnaître que le groupe déçoit quelque peu notamment en début d'album ou des pistes comme "No One Loves Me & Neither Do I" (malgré sa deuxième partie) ou "Mind Eraser, No Chaser" peine à convaincre. On ne sent pas le feu sacré annoncé dans ces pistes aux structures et ambiances mille fois entendues.
Ainsi, et bien malheureusement, nos trois musiciens d'exceptions que sont Homme, Grohl et Jones pêchent parfois par gourmandise ou péché d'orgueil (au choix) comme sur le bien nommé "Elephants" ou "Warsaw or the First Breath You Take After You Give Up" (sic). Ces morceaux, pourtant assez bons sont malheureusement étirés à l'envie et auraient au final gagné à plus de concisions. Ces deux pistes fourmillent de milles et une idées, qui aurait pu être la matière à de multiples morceaux
Pour le reste il faut bien reconnaître que le job est fait, et bien fait. Dave Grohl confirme qu'il est un extraordinaire batteur au toucher incomparable ("New Fang"), John Paul Jones est toujours capable de mettre le feu d'une ligne de basse incendiaire ("Scumbag Blues") et Josh Homme sans doute l'un des plus grands musiciens des deux dernières décennies (si besoin est réécoutez les albums de Kyuss, de QOTSA ou les Desert Sessions pour vous en convaincre).
A l'exception notable de certaines pistes comme "Reptiles" ou "Interlude with Ludes", qui s'écoutent et s'oublient tout aussi vite, et que l'on zappe systématiquement après plusieurs écoutes, force est de reconnaître que ce premier effort des Them Crooked Vultures est tout sauf mauvais, les pistes s'écoutant sans déplaisir ("Caligulove" ; "Gunman").
Mieux le groupe place la barre très haute sur "Dead End Friends" qui lorgne du côté de QOTSA (tout comme "Bandoliers"), "Scumbag Blues" sur lequel plane l'ombre de Cream notamment dans la voix (on jurerait écouter une piste échappée de Disraeli Gears !) ou encore l'intrigant "Spinning in Daffodils".
Alors c'est sur cet album n'est pas le chef d'oeuvre annoncé. Pour autant on se gardera bien d'être aussi négatif que certains sur la blogosphère. Comme souvent avec ce genre de disques on se retrouve face à deux types de réactions : ceux qui par principe encensent l'album comme si les institutions que sont (et oui !) les musiciens qui le compose semblaient intouchables, et à l'opposé ceux qui en réaction le dénigrent en pointant du doigt ses imperfections comme si elles étaient rédhibitoires.
Finalement, si on met de côté l'attente que suscitait le groupe, on a un bon album tout simplement. Qui plus est au fil des écoutes ce dernier en devient plus attachant en partie à cause justement de ses imperfections qui le rendent plus humain, moins mécanique dirons nous.
Frank
Tracklisting : 1. No One Loves Me & Neither Do I 2. Mind Eraser, No Chaser 3. New Fang 4. Dead End Friends 5. Elephants 6. Scumbag Blues 7. Bandoliers 8. Reptiles 9. Interlude With Ludes 10. Warsaw or the First Breath You Take After You Give Up 11. Caligulove 12. Gunman 13. Spinning in Daffodils
Après de multiples écoutes de ce premier album (un deuxième est déjà évoqué), il convient de reconnaître que le groupe déçoit quelque peu notamment en début d'album ou des pistes comme "No One Loves Me & Neither Do I" (malgré sa deuxième partie) ou "Mind Eraser, No Chaser" peine à convaincre. On ne sent pas le feu sacré annoncé dans ces pistes aux structures et ambiances mille fois entendues.
Ainsi, et bien malheureusement, nos trois musiciens d'exceptions que sont Homme, Grohl et Jones pêchent parfois par gourmandise ou péché d'orgueil (au choix) comme sur le bien nommé "Elephants" ou "Warsaw or the First Breath You Take After You Give Up" (sic). Ces morceaux, pourtant assez bons sont malheureusement étirés à l'envie et auraient au final gagné à plus de concisions. Ces deux pistes fourmillent de milles et une idées, qui aurait pu être la matière à de multiples morceaux
Pour le reste il faut bien reconnaître que le job est fait, et bien fait. Dave Grohl confirme qu'il est un extraordinaire batteur au toucher incomparable ("New Fang"), John Paul Jones est toujours capable de mettre le feu d'une ligne de basse incendiaire ("Scumbag Blues") et Josh Homme sans doute l'un des plus grands musiciens des deux dernières décennies (si besoin est réécoutez les albums de Kyuss, de QOTSA ou les Desert Sessions pour vous en convaincre).
A l'exception notable de certaines pistes comme "Reptiles" ou "Interlude with Ludes", qui s'écoutent et s'oublient tout aussi vite, et que l'on zappe systématiquement après plusieurs écoutes, force est de reconnaître que ce premier effort des Them Crooked Vultures est tout sauf mauvais, les pistes s'écoutant sans déplaisir ("Caligulove" ; "Gunman").
Mieux le groupe place la barre très haute sur "Dead End Friends" qui lorgne du côté de QOTSA (tout comme "Bandoliers"), "Scumbag Blues" sur lequel plane l'ombre de Cream notamment dans la voix (on jurerait écouter une piste échappée de Disraeli Gears !) ou encore l'intrigant "Spinning in Daffodils".
Alors c'est sur cet album n'est pas le chef d'oeuvre annoncé. Pour autant on se gardera bien d'être aussi négatif que certains sur la blogosphère. Comme souvent avec ce genre de disques on se retrouve face à deux types de réactions : ceux qui par principe encensent l'album comme si les institutions que sont (et oui !) les musiciens qui le compose semblaient intouchables, et à l'opposé ceux qui en réaction le dénigrent en pointant du doigt ses imperfections comme si elles étaient rédhibitoires.
Finalement, si on met de côté l'attente que suscitait le groupe, on a un bon album tout simplement. Qui plus est au fil des écoutes ce dernier en devient plus attachant en partie à cause justement de ses imperfections qui le rendent plus humain, moins mécanique dirons nous.
Frank
Tracklisting : 1. No One Loves Me & Neither Do I 2. Mind Eraser, No Chaser 3. New Fang 4. Dead End Friends 5. Elephants 6. Scumbag Blues 7. Bandoliers 8. Reptiles 9. Interlude With Ludes 10. Warsaw or the First Breath You Take After You Give Up 11. Caligulove 12. Gunman 13. Spinning in Daffodils
Objectivement, les "super-groupes" n'ont de super que le nom. Encore un machin stéroïdé, qui capitalise essentiellement sur les noms célèbres de ses membres.
RépondreSupprimerQuant à Josh Homme, c'est bien "l'un des plus grands musiciens des deux dernières décennies" ... du haut de son mètre quatre-vingt dix ! Pour le reste, l'Homme a une légère tendance à la répétition au long de ses collaborations.
Vraiment le genre d'album qui ne sert à rien, et qu'on connaît avant de l'avoir écouté !
M. Indie