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mardi 11 août 2009

Billet d'humour : Itsi Bitsi Bikini...

Je rebondis sur la précédente chronique de Mr Cocktail pour vous offrir une petite saga estivale : Si on vous dit vacances, vous pensez été (pourri ou non), soleil et plages (de sable blanc ou de galets qui font mal aux pieds), etc.
Mais qu'est-ce qui symbolise au mieux l'été, les vacances et les plages ensoleillées me direz-vous ?
Le bikini, of course !


Ci-dessous voici le fameux bikini, que vous pouvez distinguer au centre de l'image:

Mais, approchons-nous un peu plus près de ce minuscule bikini:

Ouais, bon, je vois bien que ce n'est même pas la peine de vous faire l'historique des îles Marshall, dont fait partie l'atoll de Bikini, je ne vous sens pas très captivés ...

Revenons donc à la plage et au fameux bikini: un petit rappel historique pour commencer: le Bikini a vu le jour en 1946. Son inventeur, Louis Réard, un ancien ingénieur automobile (ça ne s'invente pas ..), donne à sa création le nom d'un îlot au large du Pacifique Sud connu pour les essais nucléaires qui s'y déroulèrent à compter du 30 juin 1946. Un nom bien choisi pour ce deux pièces qui fit à l'époque l'effet d'une bombe atomique.
Mais, en 1932, le couturier parisien Jacques Heim avait déjà lancé « Atome », un maillot de bain deux pièces. S'ensuivit donc, en 1946, une petite bataille publicitaire, à coup de slogans percutants, entre Réard et Heim :ce dernier remporte le 1er round, avec: « Atome, le plus petit maillot de bain du monde », mais Réard gagne le second avec le définitif: « Le Bikini, le maillot de bain plus petit que le plus petit maillot de bain du monde »

Eh ben les enfants, mes recherches dans les archives les plus rembourrées du genre m'ont prouvé une chose : le bikini a fait les beaux jours du scopitone! Je vous ais déniché les meilleurs morceaux:
Voici d'abord Miss January Jones, que l'on surnommera, à juste titre « The Bikini Lady »: le scopitone« Up a Lazy River » débute sur une barque et sous un chapeau rouge, au premier coup d'oeil un look de secrétaire de direction, mais en fait, pas tant que ça ..


Avant de faire l'acteur (dans les séries « Au coeur du Temps », « Hooker » ou bien encore « Melrose Place »...), James Darren a poussé la chansonnette...
Dans « Because you're Mine », vous y verrez Monsieur Darren (qui est visiblement le tombeur du patelin) baguenauder dans la jungle en veston immaculé, croiser une jeune fille tractée sur une planche à roulettes, une autre à tête de cheveux, une troisième accessoirisée d'une feuille de bananier, allez je vous laisse apprécier le chef d'oeuvre:


Dick & Dee Dee, quant à eux, s'amusent comme des fous à la fête foraine, alors par ordre d'apparition, nous avons: Dick & Dee Dee tirent à la carabine, Dick & Dee Dee portent quatre barbapapa et ne savent pas quoi en faire, Dee Dee fait un tour de manège, et tout cela, Mesdames Messieurs, en tirant une gueule de 30 mètres de long, belle performance ! Sinon, le pourquoi du comment de la présence des bikini-girls dans le décor? Pfffttt! Aucune idée...


Attention, ici on atteint le bizarre, l'objet filmé non identifié, avec Joi Lansing qui est, comme elle le dit « Trapped in the Web of Love « . Applaudissements au costumier pour la toile, les ailes d'oiseau, la tenue de cobra (on dirait presque un vrai serpent, c'est fascinant), la fléchette, etc ...



Ahlalala! Toute une époque, en phase par ailleurs avec ce qui se faisait au cinéma. Les années 1962-1966 furent en effet le « golden age » d'un genre cinématographique tombé dans l'oubli: le Beach Movie !
Non, non, je ne plaisante pas. Ce n'est pas mon genre!

Les ingrédients étaient faciles à trouver et à touiller: la Californie, une plage, le soleil, des jolies filles sages, de beaux garçons timides, des méchants faisant de la muscu, une ou deux chansons et hop! Un film!
Pour la petit histoire du cinéma, il faut savoir que les films étaient tournés en hiver...

Le spécialiste du genre était Franky Avalon qui, entre le film « Alamo » et ses concerts, trouva le temps de tourner dans des classiques du genre: « Beach Party », « Muscle beach party » ou bien encore « How to Stuff a Wild Bikini »...

Sur ce, excellentes vacances à tous, amusez vous bien !

Mrs Robinson

dimanche 2 août 2009

Billet d'humour : les 50 ans du twist ou l'anniversaire oublié...

Certains matins, je me lève et je te bouscule en songeant à un événement que je risquerais d'oublier: un truc pour le boulot, la liste des courses, etc... Je suppose que vous aussi vous vous dîtes parfois : « Crotte! Il faut que je pense à l'anniversaire de machin-chose! »
Bref.

Dès potron-minet, je vagabondais dans les sixties, comme bien souvent d'ailleurs. Peut-être à cause du quarantième anniversaire du « premier homme sur la Lune », qui approche à grand pas (« Un grand pas pour l'Homme blablabla »). L'anniversaire, pas la Lune...

Hmm, je m'égare. Ce matin, donc, mon esprit étant encore bloqué dans la France du Général, une question vint faire tressaillir l'âme de votre serviteur : Qu'est-ce qui peut bien symboliser le début des années 1960???

Oh, oui, je sais, vous allez me citer Anquetil et Poulidor! Tout comme Appollo 11, le Tour de France est d'actualité.

Eh bien non! C'est le twist! Mais oui, cette bonne vieille danse des surprises-parties de vos parents (ou grands-parents, pour les plus jeunes d'entre nos lecteurs...)!


Vous savez quoi? Le twist fête cette année son cinquantième anniversaire! Et qui en parle, hein, qui en parle?! Personne! Sauf RPM, bien sûr... Yeah, toujours en pointe!

Mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai donc décidé de partager avec vous quelques infos twistesques.
En fait, je dois avouer que cela faisait longtemps que je n'avais pas « pollué » les pages de RPM et, comme je n'avais pas envie de me fâcher avec MM Pop, Rock et Indie, je me devais de vous délivrer quelques lignes avant mon départ en vacances...

Maintenant, place aux vidéos!

Les origines du twist remonteraient au "wringin' and twistin", danse afro-américaine pratiquée dans les plantations dans les années 1890; elle fut remise au goût du jour à partir de 1959 grâce à « The Twist », face B d'une galette de Hank Ballard and the Midnighters .

Cependant, c'est la reprise de « The Twist » par Chubby Checker, en 1960, qui popularisa véritablement le twist:
Chubby Checker - « The Twist » :

On peut cependant penser que le twist a fait sa réapparition vers 1955-1956, au Caire.
En voici la preuve (1'26'') :

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous balancer tous les scopitones de l'époque! Mais bon, quand même...
Allez, un petit best of en vrac, juste pour le fun !

Pour commencer, un cours de twist préparé par Dalida et Maurice Biraud (!) :

Le twist a su transcender les différences sociales et générationnelles ...
Maurice Chevalier et les Chaussettes Noires – « Le Twist du Canotier »

… a permis de faire des reprises de reprises...
Sylvie Vartan – « Twiste et Chante »

… mais a su également s'exporter dans le monde entier...
En Sardaigne (Benito Urgu et les Barritas - « Gambale Twist«)... :

… ou encore en Grèce (The Broyer Sisters – « Twist ») :

Le twist, enfin, a bien entendu connu ses pasticheurs.
Henri Salvador – « Twist SNCF » :

L'âge d'or du twist (1960-1963) est bien loin de nous. Mais cette « musique de danse de jeunes de l'époque » connut un regain de vie à la fin des années 70 (c'est...euh...particulier...) :

Telex – « Twist à Saint-Tropez » (1978)


… et bien sûr en 1994, grâce à « Pulp Fiction », de Quentin Tarantino :

Bien, bien, bien...

Je suis content, j'ai rempli mon contrat! Oui, je sais, je ne me suis pas trop « foulé » sur ce coup-ci.
C'est vrai. Mais ce sont les vacances! Un sujet de vacances pour les vacances se devait d'être léger, non? Non?
Tant pis.

Bonnes vacances à tous!

Mr Cocktail

dimanche 24 mai 2009

Billet d'humour : The Rutles - "Beatles" d'un monde parallèle

L' Histoire retiendra de l'année 1974 trois évènements marquants:
- la Coupe du Monde de Football fut remportée par une équipe allemande qui n'était plus composée de bras cassés,
- Richard Nixon méritait bien son surnom de « Tricky Dicky »,
- la fin du « Monty Python's Flying Circus ».

Le « Monty Python Flying's Circus » (MPFC) était une émission télévisée, diffusée depuis 1969 sur la BBC1, conçue par une troupe de comiques britanniques (plus un amerloque) que l'on désigna bien vite sous le nom de, vous l'aurez deviné, « Monty Python » (MP).
Ben ouhai, c'est plus facile comme ça...

La troupe des Monty Python était en fait l'amalgame de deux équipes (un peu comme si, chez nous, les Nuls s'étaient alliés aux Inconnus): Anciens étudiants de Cambridge d'un côté ( John Cleese, Graham Chapman et Eric Idle), anciens étudiants d'Oxford de l'autre (Michael Palin, Terry Jones) plus un trublion américain (Terry Gilliam). Bon, c'est plus compliqué que ça, je schématise...


Les Monty Python (circa 1970)
Premier rang, de gauche à droite: Terry Jones, John Cleese et Michael Palin.
Deuxième rang, de gauche à droite: Graham Chapman, Eric Idle et Terry Gilliam.

Le dernier épisode du MPFC fut diffusé le 05 décembre 1974. Depuis le départ en 1973 de John Cleese, le show devenait poussif, les sketches étant bien souvent des copies conformes de leurs premiers succès. Et puis, il faut bien le dire, l'envie de voler de leurs propres ailes titillait les MP...

En 1975, tandis que Mike Brant se découvrait une nouvelle passion pour le parachute ascensionnel, Eric Idle revint sur la BBC2 avec son show intitulé « The Rutland Weekend Television » (RWT) , diffusé pendant une quinzaine d'émissions jusqu'en 1976.
Le RWT s'enorgueillissait d'être la « plus petite chaîne de télévision du plus petit comté anglais, le Rutland ».
L'une des marques de l'émissions était de décliner le titre des sketches à parti du préfixe Rut (Rut, Rutland, vous saisissez?!). C'est important, vous allez comprendre pourquoi...

Neil Innes, surnommé parfois le septième Monty Python, écrivait et chantait des chansons loufoque. Il participa au MPFC, en particulier après le départ de John Cleese., et se joignit à Eric Idle pour promouvoir le RWT. De leur union naquit ceci en novembre 1975:

http://www.youtube.com/watch?v=zQzuZqVv5LA

Les RUTLES étaient ressuscités!

Invité en octobre 1976 au « Saturday Night Live » (SNL), sur la chaîne américaine NBC, Eric Idle apporte dans ses valises quelques sketches du RWT, dont les Rutles. En avril 1977, Idle retourne au SNL, accompagné cette fois de Neil Innes, qui reprend son personnage des Rutles, Ron Nasty, en le faisant jouer sur un grand piano blanc...
Encouragé par le succès rencontré, Idle se mit à écrire l'histoire complète (pas romancée du tout!) du célèbre quatuor qui fit les beaux jours de l'Angleterre des Sixties...


The Rutles (circa 1962)
Dirk McQuickly, Barry Worm, Stig O'Hara et Ron Nasty

Réalise par Eric Idle et Gary Weis, « All You Need Is Cash » fut diffusé le 22 mars 1978 sur NBC puis la semaine suivante sur la BBC2.

Eric Idle y interprète Dirk McQuickly (comprenez Paul), Neil Innes, Ron Nasty (John), Jonh Halsey, Barry Worm (Ringo) et Rikky Fataar, Stig O'Hara (George).
Rikky Fataar reprend dans le « film » le rôle tenu par David Battley dans le RWT. Le choix de Fataar est un sérieux clin d'oeil à George Harrison, plus indien que Ravi Shankar...
Neil Innes est le seul à jouer d'un instrument, les trois autres étant en fait assurés par des musiciens de studio (un peu comme dans "Backbeat").

Documentaire de télévision de 76 minutes, « All You Need Is Cash » (bien vite rebaptisé « The Rutles »...) conte donc l'histoire d'un groupe de wock'n woll anglais, originaire de Liverpool, de ses premiers succès en 1962 à sa séparation en 1969.

On y croise George Harrison (oui, oui...) en journaliste, Mick Jagger ou Paul Simon dans leur propre rôle!

Pour la petite histoire, les « Rutles », appelés également les Pre-Fab Four, étaient cinq à leurs débuts.
On les voit ici à Hambourg en 1961, accompagnés de Luppo, à la gauche de Dirk:


Jouant au « Cavern Club » de Liverpool, ils furent repérés en 1962 par Leggy Mountbatten, leur futur manager:

Leur carrière était lancée. Ils réussirent le tour de force de créer un mouvement musical, maintes fois copié depuis, aux albums mémorables:



La consommation de thé influença leur musique, en particulier pour l'élaboration de ce qui reste leur chef- d'oeuvre: « Sgt. Rutter's Only Darts Club Band »:



Leur séparation, d'après les fans du groupe, fut la conséquence de l'intrusion de plus en plus évidente dans les affaires des Pre-Fab Four de Chastity, la compagne allemande de Ron Nasty, rencontrée en 1967:



Bon allez, quelques "goodies":






40 ans après, les Rutles demeurent une référence pour tous les fans de bonne musique.
Le succès de « The Rutles - Archaeology », sorti en 1996 témoigne de la ferveur d'un public toujours curieux de puiser aux sources de la félicité...



Mr Cocktail & Mrs Robinson

(Le site officiel ; La discographie)

mardi 5 mai 2009

Billet d'humour : Richard Cheese & Mike Flowers

La brillante chronique de Mr Pop, consacrée à Beck, est l'occasion rêvée pour passer un petit coup de brillette sur deux groupes, que l'on pourrait qualifier d'ovnis musicaux: Richard Cheese & *Lounge Against the Machine (*hahaha), jazz band improbable de Los Angeles et The Mike Flowers Pops Orchestra, son homologue britannique.
Entre ici, amateur de reprises décalées, de chantilly et de cerises confites, tu ne seras point déçu.
Richard Cheese et sa bande azimutée se sont spécialisés dans les reprises de grands tubes de rock, de rap, de pop voire de heavy métal (sisi), en les revisitant à la sauce swing easy listening. Le résultat est assez, comment dire ... surprenant, mais pas forcément désagréable.
Richard Cheese, leur leader est, comment dire ... un personnage assez unique en son genre, une sorte de Tom Jones à la petite semaine, arborant chemises à jabots, vestes lamées ou léopard dans la plus totale décontraction (voir ci-dessous).

A noter pour les anglophones avertis, tous les disques de Richard Cheese parodient le nom d'un album d'un autre groupe, amateurs de jeux de mots, allez voir les titres, ça vaut son pesant de cacahuètes ;-)










Pour en revenir à nos moutons, à Beck en l'occurence, Mr Cheese s'est donc attelé à la tâche pour nous proposer une version revue et corrigée de « Loser », parmi les autres victimes groupes qui l'ont inspiré, notons au passage: Metallica, Led zeppelin, Radiohead, Nirvana & many more !
Mais laissons place à la substantifique moelle de son oeuvre, qui vaut mieux que de longs discours, let me introduce you Richard Cheese & The Lounge Against the Machine !



(http://www.myspace.com/richardcheese)

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Autre cas groupe sur lequel on s'est penché: The Mike Flowers Pops Orchestra, artistes britanniques qui connurent leur quart d'heure de gloire en 1995, grâce à leur reprise de « Wonderwall » du groupe Oasis. Pour l'anecdote, à l'époque, le single d'Oasis étant encore dans les charts, une radio locale fit croire à ses auditeurs que c'était à Mike Flowers que revenait la véritable paternité du titre, les sourcilleux frères la baston ont dû apprécier ...

Ici encore, le groupe est réuni autour d'un leader charismatique, en la personne de Mike Flowers, qui défie les lois du clonage: pour le définir au mieux, on dira juste que c'est un mix entre le Prince de Lu, un playmobil et Philippe katherine , en clair, il vaut vraiment le détour ;-)










Site officiel de Prince de Lu : lien

Malheureusement pour nous, le groupe est retourné dans l'anonymat dès 1996, rendons lui hommage en vous faisant découvrir ses 2 titres phares: « Wonderwall » et « Light my fire » empruntés à Oasis (les deux frangins, si vous entendez, sa version est meilleure que la votre !) et aux Doors, enjoy !




Mr Cocktail & Mrs Robinson

samedi 28 février 2009

Billet d'humour : Des Inédits des Beatles Sur Le Net ?

Celui qui n'a pas été un adolescent boutonneux (pléonasme...) à la fin des 80's ne peut imaginer la chance qu'il a de vivre en ce début de XXIème siècle.
Oh, je sais: la crise économique, les guerres dans le monde ou Drucker le dimanche ne rendent pas forcément radieux.
J'ai connu la crise de 1987, d'autres guerres dans le monde... et subi Jacques Martin le dimanche après-midi. Je n'ai donc de leçons à recevoir de personne!
J'ai connu une ville de province où le rayon musique du "Monoprix" se limitait à des cassettes audio des compil' du "Top 50" et où la bibliothèque municipale n'offrait à ma soif de connaissance qu'une encyclopédie rockn'rollesque datant de 1978.
J'ai connu une "médiathèque municipale" qui ne proposait que des 33 tours grillés de Brassens ou de Karajan. Il fallait supplier pour qu'ils achètent des classiques... du wock'n woll!
C'est donc ainsi que je fis mon éducation musicale, (re-)découvrant au fur et à mesure de mes lectures et de mes écoutes les Doors, les Stones, les Garçons de la Plage ou encore les Who.
Sans oublier les Beatles. En ce qui concerne les Fab Four, c'est un peu différent. Forcément.
C'est toujours particulier quand on parle des Beatles. Je connaissais les gars de Liverpool avant même d'être capable d'identifier leur musique, mon (grand) frère étant fan.
Mon premier souvenir de beatlemaniaque remonte à mes 6 ans: Je me souviens en effet avoir été interloqué par la "grosse pomme" qui tournait, qui tournait...
Ce n'est que quelques années plus tard que je fis le lien entre ce que j'écoutais et cette grosse pomme. Bref. Tout ça pour dire que la technique moderne nous permet d'accéder plus facilement à l'information.
Ahhhhhh! N.T.I.C. ... C'est pour ça... Et oui, jeune Patrick! Grâce à internet, nous avons accès à des images et/ou des sons que l'on croyait perdus pour toujours.
Pour en revenir aux Beatles, il suffit de penser au destin du film "Let It Be".
Tourné dans les studios de Twickenham à partir de janvier 1969 durant l'enregistrement de l'album éponyme, ce film nous montre le groupe en pleine phase de création artistique.
Enfin je suppose puisque je ne l'ai jamais vu, mises à part quelques scènes du mythique "Rooftop Concert" du 30 janvier 1969 (Happy Birthday, avec un mois de retard!). Sorti en mai 1970, le film remporta un Oscar. On le trouva quelques temps en cassette VHS, au début des années 1980, mais depuis... plus rien... Nada! Quedechie! Macache!
Macca et Ringo bloquent toutjours la sortie du film en DVD. Les versions trouvables sur le net sont des copies issues de VHS ou de laserdisc. Et la qualité s'en ressent.
Tout ça parce que les 4 chevelus liverpudliens s'engueulent de temps en temps. Ou alors est-ce à cause de la présence de Yoko?...;)
Prenant mon courage à deux mains, j'ai donc décidé de m'attaquer aux secrets des Beatles: leurs vidéos inédites, leur vie privée etc.
Voici donc le fruit de mes investigations:

1- Un "boeuf" Lennon/Macca - Date inconnue (>1970)
"From Me To You"



2- Enregistrement de "Nowhere Man" - 21 ou 22 octobre 1965
Document exceptionnel: images couleur et commentaires des Fab Four!



3- Sir Paul Mc Cartney, chez lui (2008)
Macca au quotidien, faisant la vaisselle ou parlant de Heater Mills, son ex-femme...



Enjoy!

Mr.Cocktail

La semaine prochaine: Du football à la chanson ou l'incroyable aventure de Sacré Marius !

Spoiler:
PS: J'avoue, je suis un ignoble escroc. Je n'ai pas découvert le Graal des beatlemaniaques. J'ai simplement décidé de vous faire partager le talent de Steve Riks, imitateur anglais spécialisé dans la parodie de groupes ou de chanteurs des années 1960-1970. Mais aussi de footballeurs britanniques: Ceux qui ne connaissent pas George Best risquent d'avoir du mal à comprendre...
Habitant à Chester, pas bien loin de Liverpool (!), Steve Riks fait ses sketches chez lui, aidé par sa femme, ses neveux...et son chien! Dooooo!
http://www.youtube.com/user/caroline372
http://www.stevieriks.com/newsite/

samedi 5 juillet 2008

Billet d'humour : Une soirée Rock?

A la lecture de la presse dîte spécialisée on est souvent surpris de constater la part non congrue de ces magazines consacrée à autre chose que la musique, but rappelons le pour lesquels ils ont été créés. Dans un esprit, pervers il faut bien l'avouer, participons donc à cette désinformation ! Vu que l'horoscope des stars, les articles religieux, les comptes-rendus mystiques et / ou sociétales étaient déjà pris, on s'est dit qu'il ne restait que les recettes de cuisine rock!
Et dans ce rayon quoi de mieux que le King en personne? Prenez donc deux bonnes tranches de pain de mie. Tartinez la première (abondamment) de beurre de cacahuète. Tartinez la deuxième d'une banane ecrasée. Refermez le tout. Faîtes fondre du beurre (demi-sel de préférence) dans une poêle. Faîtes revenir le sandwich des deux côtès jusqu'à obtenir une belle couleur dorée. Miam miam...
Pour accompagner dignement ce sandwich rock quoi de mieux qu'un sous-marin? Prenez donc un petit verre à digestif et remplissez le de téquila, posez le à l'envers dans un verre à bière. Remplissez de bière blonde. Vous n'avez plus qu'à libérer de temps à autre le verre de téquila pour la diffuser dans votre bière.
Enfin pour un tel repas et rendre hommage le plus dignement possible au King il paraît indispensable de visionner « Bubba Ho-Tep » de Don Coscarelli, véritable ovni jouissif, où Elvis incarné par le génial Bruce Campbell doit lutter, avec l'aide d'un black se prenant pour JFK, dans un hospice contre une momie aspirant l'énergie vitale de ses victimes par leur trou de balle!
Si avec tout ça vous passer pas une soirée rock c'est à désespérer !
(Mr Rock)

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Maintenant j'imagine qu'une question, essentielle voire existentielle, vous taraude : Who The Fuck Are They ? Laissez moi vous conter une histoire...
Il était une fois trois amis quelque peu "désoeuvrés", fans de musique, déçus de la presse musicale et qui un jour se sont dit : pourquoi pas nous? Puisque l'on ne trouve pas ce que l'on cherche dans la presse pourquoi ne pas animer nous même notre blog musical? Ainsi avec nos défauts mais aussi notre enthousiasme, ce blog a vu le jour. Votre serviteur qui chaque mois dépense plus en disques qu'en nourriture et mes acolytes qui à l'occasion viennent contrebalancer mes penchants pour le rock saignant... Mr Pop, nutritionniste qui défend l'idée que l'apport journalier d'une pop racée et sucrée peut lutter efficacement contre le diabète et réduire l'apparition des caries. Et Mr Indie, psychiatre, convaincu des vertus du bruit blanc pour lutter contre la schizophrénie, méthode testée sur lui même avec succès... Désireux de s'ouvrir sur le monde et pour faire face aux productions de plus en plus épisodiques de Mr Pop et Mr Indie, l'équipe a été rejointe par d'autres intermittents du spectacle : - le délicieux Mr Cocktail qui passe des heures sur internet, entre deux siestes, à traquer de quoi alimenter ses billets d'humour, - Mr Bof autre cerveau malade, amoureux du cinéma bis et qui nous fait partager sa passion pour les musiques de films, - John The Revelator, historique lecteur du blog, qui est passé temporairement de l'autre côté et qui doit depuis lutter contre sa timidité maladive pour offrir de nouveaux articles... Frank